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Alliance des Etats du Sahel : Les députés maliens et burkinabè font des recommandations pour booster l’intégration

jeudi 25 janvier 2024, par Jacques

La 2e vice-présidente de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso, Haoua Fofana, a présidé, ce jeudi 25 janvier 2024, une séance de travail entre une délégation du Conseil national de transition (CNT) du Mali et l’ALT du Burkina Faso.

Depuis le lundi 22 janvier 2024, une délégation du Conseil national de transition (CNT) du Mali séjourne au Burkina Faso, pour une visite de fraternité, de travail et d’amitié. Cette visite est consacrée aux questions de souveraineté, de sécurité, de paix, et de développement.

Trois jours après l’arrivée de cette délégation conduite par la 5e vice-présidente du Conseil national de transition (CNT) du Mali, Rachel Talla Diarra, le moment est venu de faire le bilan des séances de travail entre les différentes commissions générales des deux assemblées. Dans cette perspective, une rencontre d’échanges d’évaluation s’est tenue ce jeudi 25 janvier 2024, à Ouagadougou. Plus spécifiquement, cette séance cruciale a permis aux parlementaires d’analyser les contenus des trois séances de travail, de tirer des conclusions, de faire des recommandations et de voir dans quelle mesure une collaboration future peut être poursuivie entre le CNT et l’ALT, au nom de la diplomatie parlementaire et des États de la sous-région.

Vue des participants dans la salle

Les objectifs assignés à ces travaux ont été atteints, a fait remarquer la 2e vice-présidente de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso, Haoua Fofana. « Sans le risque de me tromper, tous les objectifs ont été atteints. En premier lieu, il s’agissait d’échanger avec les différentes commissions, notamment la commissions des finances et du budget. Cela a été effectif et riche d’enseignements entre les deux commissions. Ensuite, il y a eu des échanges entre la commission des affaires générales, institutionnelles des droits humains. Là également, les attentes ont été largement atteintes. Vous avez participé à cette rencontre d’échanges et tous les présidents lorsqu’ils ont pris la parole, ils l’ont signifié », a indiqué Mme Fofana.

La 2e vice-présidente de l’ALT du Burkina Faso lors des interviews

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de l’intégration des pays de l’Alliances des Etats du Sahel (AES), a, pour sa part, souligné la cheffe de la délégation malienne. « Une intégration nécessaire à l’entame de cette création pour booster cette action, la vulgariser afin que nos populations comprennent qu’il s’agit d’une organisation sous régionale spécifique aux pays du Sahel confrontés au terrorisme, au djihadisme, aux questions d’insécurité, de développement, de cohésion, de paix nationale et d’entente nationale. Toute chose nécessaire à l’émergence d’un pays », poursuit-elle.

La 5e vice-présidente du CNT du Mali, Rachel Talla Diarra, a positivement apprécié le déroulement des travaux

Dans leur ensemble, les travaux ont permis de constater des similitudes dans le contenu de la composition des organes législatifs du Mali et du Burkina Faso. Aussi, des contrastes ont été relevés dans la gestion administrative des organes législatifs qui, selon Mme Diarra, constituent l’épine dorsale d’une transition de par leur composition et leur attribution.

Ainsi, « Dans un élan de fraternité, de coopération et de solidarité, nous devons mettre en œuvre, à travers une diplomatie parlementaire active, toutes les actions nécessaires afin de soutenir les plans d’actions déclinés qui sont issues des concertations nationales de chacun de nos pays », estime-t-elle.

Photo de famille

Au terme des travaux, des recommandations ont été formulées. Les plus importantes sont, entre autres, la mutualisation des procédures dans la gestion administrative, la mise en place d’un cadre d’échanges diligent entre les organes législatifs de l’AES. L’activation des groupes d’amitié et de travail entre le Burkina Faso et le Mali à travers leurs organes législatifs, est aussi une recommandation forte. « Nous attendons nos frères de la République sœur du Niger avec lesquels nous conduirons l’ensemble de ces actions qui vont soutenir les actions de nos divers chefs d’Etats », a conclu la 5e vice-présidente. Les rapports des travaux seront transmis aux présidents des deux pays. La délégation du CNT du Mali quittera en principe le sol burkinabè dimanche 28 janvier 2024.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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