Les députés de la VIIe législature étaient réunis en plénière pour se pencher sur deux propositions de lois. Ces lois sont relatives à l’amélioration de l’état de santé de la population.
La première proposition était consacrée à l’état des établissements sanitaires privés qui poussent au Burkina Faso. La commission affectataire du dossier a relevé dans la proposition que les établissements de santé privés sont légions sur le territoire national. C’est donc se demander quel est le degré d’efficacité des ces écoles dans le système de santé publique. Au cœur des différentes préoccupations figuraient le caractère mercantile de ces écoles, la qualité de l’enseignement prodigué, le respect de l’éthique de la déontologie et de l’éthique qui pilote le domaine de la santé qui est scrupuleusement “du domaine public”.
Pour les députés, le Burkina Faso a besoin, certes, de l’expansion qualitative des domaines sociaux qui, à l’origine, relèvent de la responsabilité de l’Etat. Cependant, face à l’incapacité de l’Etat de couvrir le territoire national en personnes ressources formées et qualifiées, il conviendrait “d’encadrer les centres de formations privées de santé, de suivre l’exercice des professionnels sortis desdites écoles et de veuillez à l’application des normes qui encadrent la santé publique”.
La deuxième proposition de loi est relative au don, au prélèvement, à la transplantation et aux greffes d’organes, de tissus et de cellules humaines au Burkina Faso. Une question sanitaire qui s’impose désormais sur le plan médical, vu la demande de plus en plus accrue des organes dans des centres de santé. Pour les députés, il faut légiférer en ce domaine et encadrer la pratique, afin que l’usage puisse être fait dans l’éthique, la morale et la déontologie.
E.K.S
Lefaso.net