Le groupe parlementaire de la majorité est composé des députés du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), de l’Union pour la renaissance/ Parti sankarisme (UNIR/PS) et du Nouveau temps démocratique (NTD). Les députés de ce groupe forment le groupe parlementaire(BURKINDLIM, c’est-à-dire UNIR/PS et NTD réunis, et le groupe parlementaire homogène MPP. C’est cet ensemble dénommé groupe parlementaire de la majorité qui a animé une conférence de presse, pour faire le point du rôle joué par des parlementaires de la majorité présidentielle dans le rayonnement du parlement burkinabè sur la scène internationale, et leur contribution interne pour plus de consolidation de la démocratie.
Une traditionnelle conférence de presse qui a pour objectif de faire le bilan d’une session ordinaire qui s’achève et d’annoncer les perspectives. A la table les conférenciers étaient entre autres présents, Me Benwendé Stanislas Sankara, président du parti UNIR/PS, Alexandre Tapsoba, président du groupe parlementaire MPP et les représentants du NTD.
Les conférenciers, dès l’entame, ont fait l’apologie des journalistes burkinabè dans leurs rôles d’information et de communication de l’opinion sur les débats qui se mènent à l’hémicycle, avant de saluer la quiétude qui a accompagné la fête du ramadan. Le président du Faso, Roch Kaboré a bénéficié d’une « mention spéciale en sa qualité du chef suprême des armées qui a fait de la question sécuritaire, la priorité des priorités ». Les forces armées nationales dans leur combat contre les terroristes ont été encouragées.
Après 90 jours de session ordinaire, dite session des lois, 42 projets de lois ont été votés et plusieurs conventions de ratifications adoptées. Ainsi le montant cumulé de ces conventions se chiffrent à plus de 768 milliards de F CFA concernant les domaines sociaux. Ce qui témoigne, selon la majorité parlementaire, d’ « un dynamisme de l’action gouvernementale ».
Aussi, le gouvernement a été interpellé par trois questions d’actualité, afin de répondre à certaines préoccupations urgentes des populations. En outre, les députés ont pris part aux sessions des parlements de la CEDEAO, du parlement panafricain, de l’Union parlementaire panafricaine (UPA), mais aussi l’organisation au Burkina Faso de la première assemblée plénière du CIP/G5 Sahel. Des actions qui ont permis de renforcer la diplomatie parlementaire du Burkina Faso, résument les conférenciers.
La majorité parlementaire a noté que la session écoulée a été éprouvante, mais passionnante : « Le combat pour la démocratie et le développement n’ayant pas de prix, les parlementaires continueront de jouer leur partition pour que le Burkina Faso retrouve sa quiétude et continue sa marche vers le progrès », ont-ils conclu, à l’issue de la conférence.
Edouard k. Samboe