Cette visite de travail et de coopération a pour objet de renforcer les liens de coopération entre le Mali et le Burkina Faso. Mais aussi de discuter des défis communs que les deux pays doivent relever ensemble notamment en lien avec la lutte contre le terrorisme.
« Cette visite intervient dans le contexte de création de l’Alliance des États du Sahel qui consacre l’effectivité de la charte du Liptako-Gourma. Et cette alliance qui traduit la volonté des trois pays frères à savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notre rôle de parlementaire est de venir voir dans quelles conditions nous pouvons en dehors du cadre d’échanges et de partage d’expériences, dans quelles conditions nous pouvons appuyer nos différents États et nos différents chefs d’Etat dans la mise en œuvre des recommandations des experts et des ministres de l’Alliance des États du Sahel », a indiqué la cheffe de la délégation du Conseil national de la transition du Mali.
Et d’ajouter : « au nom de l’histoire commune, au nom de nos peuples qui partagent des valeurs culturelles, au nom de l’économie et de l’émergence de nos pays, au nom du développement social et surtout au nom de la paix et la sécurité, nous devons mutualiser nos efforts. Et voir comment les parlementaires, dans le cadre de la diplomatie parlementaire, peuvent participer et booster le processus de mise en œuvre des recommandations de l’Alliance des États du Sahel ».
Madame Diarra espère tirer des enseignements instructifs des différentes réformes mises en œuvre par Bamako et Ouagadougou.
La délégation du Conseil national de transition est à Ouagadougou pour une semaine de travail avec des membres de l’Assemblée législative de transition.
Le Burkina Faso et le Mali se sont beaucoup rapprochés depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022. Les deux pays ont déjà organisé des conseils de ministres conjoints.
Rama Diallo
Lefaso.net