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Assemblée nationale : La loi portant fixation de quota et modalités de positionnement des candidats aux élections adoptée

mercredi 22 janvier 2020, par Jacques

Le mercredi 22 janvier 2020, à l’hémicycle, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a ouvert la plénière relative à l’examen du projet de loi portant fixation de quota et modalités de positionnement des candidats aux élections législatives et communales au Burkina Faso. En présence du ministre de l’Administration territorial, de la decentralization et de la cohesion sociale , Siméon Sawadogo, avec l’appui de la Commission du genre, de l’action sociale et de la santé (CGASS), 120 députés ont adopté ladite loi contre une voix.

"Le surplus de financement représente 20% du montant total alloué par l’Etat au titre du financement de la campagne électorale. Tout parti politique qui respecte le résultat de 30% d’élus de l’un et l’autre sexe par circonscription électorale , bénéficie d’un surplus de financement public, au titre de la campagne électorale" , explique ladite loi.

Ces innovations, selon les défenseurs de la loi, permettent de supprimer la discrétion laissée aux partis politiques ou regroupements d’indépendants par le choix de positionnement des candidates et candidats , afin d’induire un meilleur classement des femmes dans les positions éligibles. Cette loi est une innovation pour les postes électifs, en faveur des femmes, expliquent les défenseurs de ladite loi.

En ce qui concerne les postes nominatifs, les femmes espèrent que le président du Faso respectera son engagement qui consiste à appliquer un quota de femmes aux postes nominatifs tant au sein du gouvernement qu’au niveau des administrations.

Les défenseurs de la loi n’excluent pas les pesanteurs socioculturelles dans la promotion des femmes à des postes de décision, toutefois, ils espèrent que ces facteurs peuvent être pris en compte par des programmes et des projets des partis politiques. Ainsi, l’article 5 de la loi numéro 018-2009 dispose que tout parti politique ou de regroupement de partis politiques dont les listes ne respectent pas les dispositions de la présente loi, perde 50% du financement public pour les campagnes électorales.

En 2015, sur les 59 partis politiques, regroupements de partis politiques ou regroupements d’indépendants, 44 partis politiques, ont perdu 50% de leur financement pour le non-respect du quota, soit un montant de 146 135 270 de francs CFA aux élections législatives du 29 novembre 2015.

E.K.S
Lefaso.net

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