Le Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement (REPHA-BF) et les parlementaires du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad veulent faire entendre la voix de l’Afrique de l’Ouest. Pour y arriver, il leur faut un outil juridique. C’est ainsi qu’ils ont décidé de mettre en place le Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement en Afrique de l’Ouest (REPHA-Afrique de l’Ouest). https://www.youtube.com/watch?v=V89toE2lKkE.
Pour lancer les bases d’une telle initiative, ils ont organisé une assemblée générale les 27 et 28 août 2020 à Ouagadougou. Pour le coordonnateur du REPHA-BF, Halidou Sanfo, député à l’Assemblée nationale du Burkina, les questions d’eau potable et d’assainissement sont préoccupantes en Afrique de l’Ouest. Pour relever le défi, il faut une synergie d’action. Cette cellule qui va naître va jeter les bases de l’orientation pour les questions liées à l’eau potable et à l’assainissement en Afrique. https://www.youtube.com/watch?v=IwvOAU9YxOc.
A cette rencontre virtuelle, le règlement intérieur a été amendé de commun accord et validé par les parlementaires. Ce qui a poussé Alidou Sanfo à déclarer que « ce cadre va nous permettre de coopérer avec d’autres organismes et réseaux africains ou internationaux dans le cadre de la consolidation du droit d’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement ».
A présent, les pays veulent faire front commun pour les générations futures. Alidou Sanfo, qui s’est réjoui de la tenue d’une telle assemblée générale, a déclaré que « les décisions vont influencer les politiques nationales et sous-régionales ».
Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net