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Coopération parlementaire : Le parlement burkinabè renforce ses relations avec le Maroc

vendredi 23 novembre 2018, par Jacques

La deuxième journée de l’amitié parlementaire Burkina-Maroc s’est tenue dans les locaux de l’hémicycle, dans la soirée du jeudi 22 novembre 2018. Une conférence publique relative au thème « Cadre général de la coopération Burkina-Maroc : quelles opportunités pour les deux peuples ? », a été animée par des spécialistes de la coopération bilatérale Burkina-Maroc. C’était en présence de l’ambassadeur du Maroc, Farhat Bouazza, et du président du groupe d’amitié Burkina-Maroc, Maxime Koné.

« Les parlementaires sont toujours à la quête de renforcement des liens d’amitié et de coopération avec d’autres parlements. La diplomatie est le propre des parlements et non de l’exécutif ». C’est ce qu’a précisé Karamoko Jean-Marie Traoré, le directeur de la coopération parlementaire, pour planter le décor. Selon ses propos, cette rencontre n’est autre que des échanges pour renforcer cette coopération. Prenant la parole, l’ambassadeur du Maroc a inscrit sa visite dans le cadre de la continuation des relations bilatérales. Selon ses propos, « depuis très longtemps, le Burkina et le Maroc ont noué des relations fortes et diversifiées ».

Il en veut pour exemple la formation universitaire par l’octroi de bourses d’études aux étudiants burkinabè, l’implantation de réseaux téléphoniques et d’établissements bancaires. Satisfait de toutes ces expériences, l’ambassadeur entend poursuivre la coopération par le renforcement des relations parlementaires. Et cette séance, selon lui, va permettre aux deux parlements de « lever les entraves au renforcement de la coopération et permettre d’inscrire les deux pays dans la dynamique de la coopération bilatérale forte ».

Répondant aux questions des panelistes, l’ambassadeur explique qu’il ambitionne d’ouvrir une unité de production pharmaceutique au Burkina Faso, afin de contrôler « les faux produits ». Concernant les visas, il demande des réformes institutionnelles auprès des deux pays pour « assurer la réciprocité ». Entre autres, son pays compte s’investir dans le textile et dans l’agriculture. Il croit qu’en temps opportun, le Maron sera dans l’Union africaine et dans la CEDEAO.

Prenant la parole pour situer les opportunités d’affaires entre les deux pays, l’enseignant-chercheur à l’université Nobert-Zongo de Koudougou, Nicolas Zemané, lui-même ancien étudiant au Maroc, a déclaré : « Le Maroc, tout comme le Burkina, regorge d’opportunités énormes ».

Il laisse entendre que le Burkina Faso devrait profiter de l’expérience marocaine en téléphonie, en science et en énergie. Entre autres, l’agriculture, l’urbanisme, la formation universitaire sont des domaines dans lesquels le Burkina peut s’inspirer du Maroc, à en croire le professeur.
Même s’il regrette l’absence d’une visite récente du roi Mohamed VI au Burkina Faso, l’absence du Maroc de l’UA, il affirme que le Maroc, de par sa position stratégique, est un atout dans les échanges commerciaux pour le Burkina. Il a invité le Maroc à s’investir plus au Burkina dans des domaines tels que l’agriculture, l’artisanat, l’élevage, le transport, la formation, qui sont des domaines d’opportunités.

Edouard K. Samboe
samboeedouard@gmail.com
ledepute.metre.net

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